Records récents de la contamination de l’eau

EN amont des réacteurs, au pied des cuves, il y a maintenant 20 000 Bq/L en bêta total dans le puits E9 (prélèvement du 20 mai).

Au pied du réacteur n°3, c’est la contamination en tritium qui bat des records avec 3 800 et 520 Bq/L dans deux puits (prélèvement du 6 mai). Une semaine plus tard, elle sera encore plus élevée avec respectivement 4 300 et 690 Bq/L dans ces mêmes puits (prélèvements du 13 mai).

La contamination en césium-137 bat aussi un record dans le puits 1-8 avec 400 Bq/L dans le prélèvement du 11 mai et 420 Bq/L dans celui du 18 mai. Il y a aussi un record en césium dans le puits 1-18. Celle en bêta total dans le puits voisin atteint le niveau record de 2 800 Bq/L (prélèvement du 14 mai). Des records sont battus dans l’eau de mer en césium quelques jours plus tard, avec des 19 et 45 Bq/L pour le seul césium-137 (prélèvement du 19 mai).

Dans d’autres puits de contrôle, la contamination reste très élevée, même s’il ne s’agit pas de records : il y a ainsi 580 000 Bq/L en bêta total dans le puits 1-6 et 130 000 Bq/L en tritium dans les puits n°1 et 1-17 (prélèvements du 11 mai).

Enfin, en avril dernier, deux records de la contamination en strontium-90 de l’eau de mer ont été battus avec 670 et 680 Bq/L (prélèvements du 6 avril 2015). Dans un des deux cas, la contamination en strontium-90 est bien plus élevée que celle en bêta total (560 Bq/L), ce qui ne semble pas perturber TEPCo… Ce n’est pourtant pas possible.

Rappelons que TEPCO ne s’autorise pas à rejeter en mer une eau pompée en amont des réacteurs qui aurait plus de 5 Bq/L en bêta total (dont le strontium) et 1 500 Bq/L en tritium.

C’était notre rubrique « la situation est sous contrôle ».