Réacteur n°3 : préparatifs pour le retrait des combustibles de la piscine

On le sait, les piscines de combustible sont particulièrement menaçantes car elles ne sont pas protégées par une enceinte de confinement, et elles contiennent une grande quantité de radioéléments. En cas de fissure de la piscine, suite à un séisme par exemple, et perte de refroidissement, les conséquences pourraient être encore plus graves que ce qui s’est passé en 2011. Dans le cas du réacteur n°3, il y a aussi du combustible MOx, riche en plutonium.

Dans le cas de la piscine du réacteur n°4, où des humains ont pu travaillé, les combustibles ont pu être retirés. En revanche, pour les réacteurs n°1 à 3,  c’est plus compliqué car toutes les opérations doivent être télécommandées, le débit de dose empêchant les humains d’y travailler.

C’est pour le réacteur n°3 que TEPCo est la plus en avance. Elle a retiré tous les débris qui surplombaient la piscine et elle est en train d’assembler une structure qui viendra recouvrir le tout afin d’y installer un palan et une grue pour retirer les combustibles.

Voir les photos et explications en anglais sur le site de la compagnie.

TEPCo va d’abord installer des écrans protecteurs afin de réduire le débit de dose. Pour la construction de la structure, elle est en train de s’entraîner à Onahama. Les travaux de retrait du combustible ne devraient pas commencer avant 2018.