Après Katsurao le 30 novembre dernier, il est possible de passer la nuit pour préparer son retour dans d’autres zones dites de retour difficile où le gouvernement devrait lever les ordres d’évacuation l’an prochain. Pour des communes comme Ôkuma et Futaba, qui sont presque entièrement classées en zone de retour difficile, outre les niveaux de radiation qui restent élevés, il n’y a pas de commerces ou médecins.
A Ôkuma, 7 600 personnes vivaient avant la catastrophe dans les zones où les ordres d’évacuer seront levés prochainement. Le gouvernement y espère la présence d’environ 2 600 personnes dans les 5 ans à venir. Mais, à ce jour, seulement 31 résidents dans 15 foyers ont demandé l’autorisation d’y passer la nuit. D’un autre côté, 1 150 habitations y ont été détruites. Et, comme nous l’avons déjà rapporté, la délimitation des zones qui seront rouvertes crée la confusion chez les anciens résidents.
Selon l’Asahi, les habitants se sont résignés et savent qu’ils ne retrouveront jamais les communautés et les conditions de vie d’il y a 11 ans.