Selon une étude du Maïnichi, seulement 13% des communes qui doivent accepter des réfugiés en cas d’accident nucléaire ont planifié leur accueil.
Le quotidien a contacté 362 communes mentionnées dans les plans d’urgence pour les questionner à propos de l’accueil prévu. Seulement 333 ont répondu. Parmi elles, 47 ont déclaré avoir un plan, 93 sont en train de s’en occuper et 179, soit 54%, n’ont pas de plan et ne sont pas en train d’y travailler. Beaucoup de plaignent des difficultés de collaborer avec les autorités régionales et les autres communes. Une commune, Kamo à Niigata, a refusé le plan qui lui était proposé car cela signifierait accepter un nombre de réfugiés égal à 43% de sa population, ce qui est impossible.
Pour 10 centrales nucléaires (Tomari à Hokkaïdô, Higashidôri à Aomori, quatre centrales de Fukui, Shimané à… Shimané, Ikata à Ehimé, Genkaï à Saga et Sendaï à Kagoshima), les communes situées dans un rayon de 30 km ont terminé leur plan d’urgence qui prend en compte l’évacuation complète de la population. Mais les communes d’accueil supposées ne sont pas toujours prêtes : il n’y en a aucune autour de Tomari et cela va au maximum à 33% des communes prêtes pour Higashidôri. Pour la centrale de Sendaï, qui devrait être la première à démarrer l’an prochain, seulement 11% des communes d’accueil sont prêtes.
Le gouvernement exige des communes situées à moins de 30 km de prévoir un plan d’évacuation, mais il n’exige rien des communes d’accueil… et ne leur fournit aucune aide. Certaines communes d’accueil ont à peine été consultées quand elles ont été sélectionnées par les régions.