Plan d’évacuation

Les autorités locales, situées à moins de 30 km d’une centrale nucléaire, doivent préparer un plan d’évacuation pour leur population. Pour l’île Izushima, située à 5 km de la centrale d’Onagawa (Miyagi), c’est quasiment impossible. L’île, située à 200 m de l’île principale, n’est pas reliée par un pont. Le bateau qui fait trois allers-retours par jour ne pourra plus accoster où il accoste habituellement. Les habitants risquent donc d’être bloqués sur leur île. Ils étaient 500 avant 2011, ils ne sont plus qu’une centaine après le tsunami, essentiellement des personnes âgées.
L’école va donc être aménagée en centre d’accueil, avec filtrage de l’air… et de la nourriture pour 70 personnes pendant 3 jours, comme le raconte le Maïnichi. Le coût sera pris en charge par le gouvernement. Le maire insiste sur le fait qu’il s’agit d’une mesure transitoire en attendant d’être évacué, mais il se demande si quelqu’un viendra les chercher en cas de retombées radioactives massives. Pour le moment, rien n’est clairement défini.