C’est une alarme qui a lancé l’alerte vers 10h : de l’eau fortement contaminée s’écoule dans un drainage sur le site de la centrale de Fukushima daï-ichi qui conduit à la mer. Une autre alarme a sonné 10 minutes plus tard avec des niveaux plus élevés. La contamination bêta totale atteignait entre 5 050 et 7 230 Bq/L avant 11h. C’est 50 à 70 fois plus que ce qui peut être détecté quand l’eau de pluie qui a lessivé les sols s’y écoule. Il est fort possible que cette eau ait atteint le port devant la centrale. Rappelons que la compagnie ne s’autorise pas à rejeter dans la mer une eau plus contaminée que 5 Bq/L en bêta total.
TEPCo ne semble pas connaître l’origine de la fuite pour le moment. Elle n’a pas trouvé de fuite au niveau des cuves pour le moment.
Voir le communiqué en anglais de TEPCo ainsi qu’une carte pour situer le problème.
Outre les 4 records mentionnés le 16 février dernier, il y a eu plusieurs autres records de la contamination des nappes phréatiques durant la semaine écoulée :
– l’eau pompée en amont des réacteurs pour rejet en mer a une contamination en tritium dans puits n°10 de 810 Bq/L (prélèvement du 16 février 2015), puis, dans les puits n°9 et 11, de 120 et 860 Bq/L respectivement (prélèvements du 19 février 2015). Cela reste inférieur à la limite de 1 500 Bq/L que s’est fixée TEPCo.
– dans le puits de contrôle 2-3 situé au pied des réacteurs, il y a 1 800 Bq/L en tritium (prélèvement du 15 février 2015).