Nouveaux plans pour les déchets radioactifs

Le gouvernement est à la peine avec les déchets radioactifs issus de la catastrophe nucléaire. Partout, les populations s’opposent aux projets de stockage. Dans la province d’Ibaraki, plutôt qu’un centre qui rassemble tous les déchets, les autorités régionales préfèreraient qu’ils restent dispersés sur 14 communes. Le ministère de l’environnement devrait donner son accord après avoir rencontré les maires en février prochain et proposer la même solution à Chiba et Gunma. En revanche, il n’abandonne pas complètement l’idée de rassembler ces déchets sur un site unique dans l’avenir.

La province d’Ibaraki a 3 500 tonnes de déchets radioactifs ayant une contamination en césium supérieure à 8 000 Bq/kg qui sont, pour l’essentiel, sur les sites des incinérateurs de déchets ou de station d’épuration.

A Miyagi et Tochigi, il y a beaucoup de déchets agricoles, comme de la paille de riz. 60% de ces déchets sont chez des particuliers. Le ministère considère qu’un centre les regroupant est nécessaire, même si la recherche de site est bloquée.

Le dernier bilan du ministère sur la décontamination et les déchets est ici en anglais.

Toujours à Ibaraki, le maire de Tôkaï a donné son accord à l’ouverture d’un site de stockage de déchets faiblement radioactifs issus du démantèlement d’un réacteur nucléaire. Il y en aurait 12 000 tonnes qui seront enfouies sur le site de la centrale. Le maire ne veut pas de retard dans les travaux de démantèlement et sait qu’il ne sera pas possible de trouver un site ailleurs. Le projet doit encore recevoir l’accord de l’autorité de régulation nucléaire et un accord formel des autorités locales.

Enfin, en ce qui concerne les déchets nucléaires les plus radioactifs, le ministère de l’industrie a lancé un groupe de travail pour étudier l’intérêt de les enfouir dans des formations géologiques sous-marines à moins de 20 km des côtes. Officiellement ce serait plus sûr, mais c’est surtout pour échapper à l’opposition des riverains…