L’Union européenne allège les contrôles à l’importation d’aliments en provenance du Japon

L’Union européenne a allégé les contrôles à l’importation d’aliments en provenance du Japon voir le règlement d’exécution du 6 janvier 2016 en français et en anglais.

Il n’y a plus aucun contrôle exigé pour les aliments en provenance de Saïtama et d’Aomori.

Pour les provinces de Gunma, Ibaraki, Tochigi, Miyagi, Iwate et Chiba, il est actuellement exigé d’échantillonner et d’analyser, avant leur exportation vers l’Union, les champignons, les produits de la pêche, le riz, le soja, le sarrasin et certaines plantes sauvages comestibles ainsi que leurs produits transformés et dérivés. Pour plusieurs de ces matières premières alimentaires, il y a lieu de ne plus exiger d’échantillonnage et d’analyse avant l’exportation vers l’Union.

Pour les provinces d’Akita, de Yamagata et de Nagano, le contrôle de certaines plantes sauvage n’est plus exigé mais un cas de non-conformité entraîne le maintien des contrôles pour d’autres. Les contrôles sont aussi maintenus pour les provinces de Shizuoka, de Yamanashi et de Niigata suite à la constatation d’un cas de non-conformité.

Enfin, à Fukushima, les contrôles ne sont plus exigés pour certains aliments, mais maintenus pour d’autres.
La liste des aliments qui doivent toujours être contrôlés est donnée en annexe. Elle reste longue pour Fukushima et inclut des produits de la pêche et de l’agriculture. Ailleurs, il s’agit surtout de produits de la pêche et de plantes sauvages.

Ces nouvelles règles sont effectives à partir du 9 janvier 2016.

Suite à la décision européenne, Singapour aurait accepté de reconsidérer ses conditions d’importation d’aliments en provenance du Japon.