La commune d’Imari, avec ses 57 000 habitants, est à moins de 30 km de la centrale nucléaire de Genkaï dans la province de Saga, que l’exploitant, Kyûshû Electric espère redémarrer cette année. Elle est donc concerné par les plans d’urgence nucléaire et doit se préparer à évacuer toute la population en cas d’accident grave.
Le maire d’Imari a tenu une conférence de presse pour exprimer son opposition au redémarrage de la centrale voisine. Il a expliqué qu’au moment de son arrêt, il était inquiet pour l’économie locale, mais, cinq années plus tard, il constate qu’il n’y a pas eu de problème majeur. Et donc, le sentiment qui domine dans la commune est qu’il n’y a pas besoin de cette centrale.
C’est la première fois qu’un maire d’une des 8 communes de la zone de préparation à l’urgence exprime son opposition. Mais il n’aura pas voix au chapitre, seule la commune qui héberge la centrale, et qui touche les subsides, est consultée. Kyûshû Electric continue à se préparer au redémarrage dès qu’elle obtiendra l’accord de l’Autorité de régulation nucléaire et les autorités régionales de Saga considère l’avis du maire d’Imari comme un avis parmi d’autres.