Après les informations de TEPCo sur le réacteur n°1, l’université de Nagoya fait savoir qu’elle a aussi utilisé les muons d’origine cosmique pour radiographier la cuve du réacteur n°2 et a comparé les images à celles obtenues pour le réacteur n°5 où il n’y a eu de fusion du cœur. Les conclusions sont similaires à celles pour le réacteur n°1 : il n’y a plus de trace visible du cœur dans le réacteur n°2 qui aurait donc entièrement fondu.
Voir le communiqué en japonais de l’université de Nagoya avec quelques images qui annonce une présentation le 22 mars prochain devant la société japonaise de physique.
L’expérience aurait eu lieu entre avril et juillet l’an dernier. Pourquoi TEPCo n’a rien dit ? Pourquoi n’a-t-elle pas annoncé les résultats pour le réacteur n°2 en même temps que ceux pour le 1 ? Les chercheurs de l’université de Nagoya ont dû obtenir l’accord de la compagnie pour pénétrer sur le site et y mener des expériences. C’est l’IRID qui a mené les expériences pour le réacteur n°1. Une simple compétition entre chercheurs ?
La technologie utilisée pour la détection des muons semble différente dans les deux cas.