En 2016, Kansaï Electric (KEPCo) a obtenu le feu vert de l’Autorité de régulation nucléaire pour prolonger au-delà de 40 ans l’exploitation des réacteurs 1 et 2 de sa centrale de Takahama. Comme les travaux de renforcement de la sûreté devraient être bientôt achevés, la compagnie a sollicité l’avis de la commune. Sans surprise, le conseil municipal a émis un avis favorable (10 votes pour sur 13). Le maire devrait faire de même en décembre prochain. L’assemblée régionale et le gouverneur vont aussi donner leur avis.
Comme partout, la commune est très dépendante financièrement des installations nucléaires sur son territoire. Le gouverneur, quant à lui, a demandé à la compagnie de trouver, d’ici la fin de l’année, un site d’entreposage pour les combustibles usés en dehors de la province, car les piscines sont proches de la saturation (voir les 3 défis auxquels fait face l’exploitant).
En juillet 2013, le gouvernement de l’époque avait limité à 40 ans la durée d’exploitation des réacteurs nucléaire du pays, tout en autorisant, de façon “exceptionnelle”, une demande de prolongation à 60 ans. C’est la première centrale qui devrait bénéficier de cette mesure. KEPCo espère remettre en service Takahama-1 en mars 2021 et Takahama-2 en mai 2021. Chaque réacteur a une puissance électrique de 826 MW. L’Autorité de régulation nucléaire a autorisé la prolongation d’exploitation de deux autres réacteurs : Mihama-3 et Tôkaï-2.