L’inspection du travail a demandé au président de Kansaï Electric de limiter le temps de travail après le suicide d’un employé en avril dernier, lié à la pression subie et aux heures supplémentaires. Cet employé était en charge de la supervision des dossiers remis à l’Autorité de Régulation Nucléaire pour la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs 1 et 2 de la centrale de Takahama dans la province de Fukui.
Il est assez exceptionnel que l’inspection du travail s’adresse directement au président de la compagnie en cas de “karoshi”, où décès par excès de travail. Il lui est demandé de contrôler le temps de travail de tous les cadres. La personne qui s’est suicidée, âgée d’une quarantaine d’années, faisait de 100 à 200 heures supplémentaires par mois pour finir à temps les dossiers de demande d’extension de la durée d’exploitation des réacteurs 1 et 2 de Takahama. La compagnie va devoir aussi rapporter les heures effectuées à la maison. Kansaï Electric n’a violé aucune loi, mais doit payer les heures supplémentaires et les limiter.
Si Kansaï Electric n’avait pas terminé la procédure dans les temps, elle aurait dû arrêter définitivement les réacteurs 1 et 2 de cette centrale.