Les autorités ne savent pas quoi faire des déchets engendrés par la catastrophe nucléaire. Les riverains des sites sélectionnés pour accueillir un centre de stockage y sont opposés. La dernière idée des autorités : recycler ces sols ! Cela sonne bien, mais il s’agit, en fait, de l’utiliser pour construire des routes ou des digues après avoir testé une technologie les décontaminant. Un modèle devrait être testé après avril 2016.
Il y a plus de détails en japonais sur le site du Ministère de l’environnement.
Les autorités n’ont pas encore fixé le seuil d’exemption en dessous duquel le sol pourra être utilisé : 3 000 ou 8 000 Bq/kg. Ce sera plus que les recommandations internationales de 100 Bq/kg pour chaque césium.
Comment peut-on avoir prétendu qu’il faut isoler ces déchets dans des sites sûrs, avec toutes les garanties nécessaires, pour ensuite raconter qu’on va les mettre n’importe où sans aucune problème ? Il est peut probable que les futurs riverains soient d’accord, ni même les entreprises de BTP.
Après un nouveau traitement, il restera des déchets plus concentrés en césium. Où vont-ils être stockés ?
Cette annonce a plus pour but de faire croire aux riverains des futurs centres de stockage qu’il ne s’agit que d’une solution temporaire et que ces déchets seront repris. C’est la même histoire qui est racontée avec ce qui sort des centrales : c’est prétendument “recyclable”.