Evacuation des personnes vulnérables

L’Asahi a interrogé 52 communes à propos des hôpitaux, cliniques, maisons de convalescence ou de retraite situées dans un rayon de 30 km autour de 6 centrales nucléaires : Tomari (Hokkaïdô), Takahama et Ôï (Fukui), Ikata (Ehimé), Genkaï (Saga) et Sendaï (Kagoshima). Une demande d’autorisation de redémarrage a été déposée pour chacune d’entre elles et la procédure est la plus avancée.
Le quotidien a ainsi découvert que plus de 90% des hôpitaux et cliniques n’ont toujours pas de plan d’évacuation en cas d’accident nucléaire. Seulement 18 sur 217 ont un plan, soit 8%. Pour les maisons de retraite et de convalescence, c’est 204 sur 823, soit 25%.
Pour la centrale de Sendaï (Kagoshima), qui devrait redémarrer en premier, seulement un hôpital sur 87 et six maisons de repos sur 153 ont un plan d’évacuation.
Rappelons que les patients hospitalisés et les pensionnaires des maisons de retraite sont ceux qui ont le plus souffert durant l’évacuation d’urgence à Fukushima, qui a provoqué de nombreux décès.
Certaines communes considèrent que l’évacuation de la structure médicale est irréaliste car elles n’ont pas le personnel ni les véhicules pour y faire face. Elles ont pu rédiger un plan d’évacuation pour leur population, mais se sont retournées vers les hôpitaux, cliniques et maisons de repos en leur disant de prévoir leur propre plan.