Etude épidémiologique sur les travailleurs à la centrale de Fukushima

On s’en souvient, la Radiation Effects Research Foundation, qui a suivi les personnes exposées aux bombes de Hiroshima et Nagasaki, voulait suivre une première cohorte de 2 000 travailleurs qui sont intervenus la première année à la centrale accidentée de Fukushima daï-ichi car ce sont eux qui ont pris les plus fortes doses. Elle en a contacté 5 466 à Fukushima, mais seulement 704 auraient accepté, ce qui est beaucoup moins que les 2 000 espérés. 299 courriers auraient été retournés car l’adresse était erronée. Sur les 1 071 qui ont répondu, 295 ont refusé d’y participer. Certains ont justifié leur refus car il n’y a pas de prise en charge alors qu’ils doivent travailler. D’autres se sont plaints de la difficulté à accéder aux centres de soins où ils seront auscultés.

Les premiers travaux vont commencer ce mois-ci. A terme, la fondation veut suivre 20 000 travailleurs.