Encore une fuite en mer

On s’en souvient, en février dernier, TEPCo avait été prise sur le fait d’avoir caché pendant 10 mois que de l’eau de pluie contaminée avait coulé directement dans l’océan. Cela avait fait scandale. L’eau provenait d’un toit du réacteur n°2. Pour limiter l’impact, TEPCo a installé huit pompes pour envoyer cette eau dans le port devant la centrale et pas dans l’océan directement. Cela ralentit le transfert vers la mer sans l’arrêter. Les pompes ont été mises en service le 17 avril dernier et elles se sont toutes arrêtées aujourd’hui à 8h45. Elles fonctionnaient la veille. L’eau de pluie contaminée retourne directement dans l’océan. TEPCo ne connaît pas les niveaux de contamination ni la quantité d’eau en jeu. Mais, le 9 avril, les niveaux de contamination étaient très faibles selon TEPCo. Elle a annoncé par la suite 110 Bq/L en bêta total dans le drain, ce qui est plus que la limite qu’elle s’est fixée pour les rejets en mer qui est de 5 Bq/L.

Cette panne n’est pas un réel problème car l’eau rejoint l’océan à la fin, même si elle passe par le port. C’est en sous-sol, via la nappe phréatique, qu’il y a un problème de fuites vers l’océan sont bien plus élevées. Il suffit de voir les derniers chiffres publiés.

TEPCo a mis en ligne des photos des pompes qui ont été remises en route dans la journée. C’est le générateur qui serait tombé en panne.

Voici la dernière compilation officielle de données de la pollution de l’eau de mer.