Une mère de famille qui a évacué “volontairement” à Tôkyô a témoigné devant la justice des brimades subies par son enfant. Le Maïnichi rapporte qu’on lui disait qu’il allait mourir bientôt d’une leucémie. L’enseignant aurait ajouté, sur le ton de la plaisanterie, que l’enfant serait probablement décédé avant la fin de l’école primaire. Un camarade l’aurait aussi poussé dans les escaliers en disant “tu vas mourir, de toutes façons”.
Cette famille est partie prenante d’une plainte collective contre TEPCo et le gouvernement. La mère estime que son enfant a subi des brimades à cause de son statut d’évacué et que c’est un stress de devoir cacher que l’on est évacué.
Une fois au collège, des camarades de classe ont forcé l’enfant à leur payer pour 10 000 yens de bonbons et sucreries. Ce cas fait actuellement l’objet d’une investigation des autorités pédagogiques de district de Chiyoda.
Le Maïnichi rapporte aussi qu’à Niigata, une collégienne a cessé d’aller à l’école en décembre dernier à cause des brimades subies. Des camarades l’appelaient “microbe”. Cela a commencé au primaire, mais elle ne s’en est ouvert à ces parents qu’à la mi-décembre. Les parents ont alerté l’école et les enfants concernés ont dû s’excuser. Certains savaient que la collégienne était évacuée de Fukushima mais prétendent que cette appellation n’était pas liée.