Une étude en libre accès, qui vient de paraître, rapporte l’exposition interne et externe de 881 enfants de Minami-Sôma en 2012. Ils étaient âgés, à l’époque, de 6 à 15 ans. La commune s’étend entre 10 et 40 km de la centrale nucléaire accidentée, au Nord.
Aucune contamination interne n’a été détectée chez 878 de ces enfants, soit 99,7%, sachant que la limite de détection est de 250 Bq pour le césium-137 pour le corps entier et 220 Bq pour le césium-134. Les trois enfants avec une contamination interne avaient respectivement 811, 816 et 1 016 Bq dans le corps entier pour les deux césiums. Selon l’étude, cela conduit à une dose comprise entre 0,025 et 0,085 mSv par an.
L’exposition externe a été enregistrée avec des « glass-badges » de la compagnie Chiyoda. L’exposition à la radioactivité naturelle retirée, les doses externe reçues par ces enfants allaient de 0 à 3,45 mSv/an.
En sommant les deux expositions, on arrive à une dose totale variant de 0,25 à 3,49 mSv/an. Rappelons que la limite à ne pas dépasser en temps normal est de 1 mSv/an. 80% des enfants ont reçu une dose inférieure à cette limite. L’exposition totale des trois enfants contaminés était respectivement de 0,92, 1,05 et 1,12 mSv/an.