TEPCo effectue une surveillance de la contamination des poissons à moins de 20 km de la centrale de Fukushima daï-ichi où la pêche commerciale est encore interdite. Elle surveille aussi les poissons dans le port, au pied de la centrale et publie un bulletin chaque mois.
Pour les césiums radioactifs, à savoir le césium-137 et le césium-134, la contamination totale ne doit pas dépasser 100 Bq/kg, selon les règles établies par le gouvernement. Les pêcheurs locaux ont adopté une limite plus stricte, à 50 Bq/kg pour rassurer les consommateurs.
Au cours des derniers mois, la plupart des poissons pêchés à moins de 20 km avait une contamination en césium inférieure à la limite de détection, qui est de l’ordre de quelques becquerels par kilogramme. Voir les résultats publiés en décembre 2017 et janvier 2018. En décembre, le poisson le plus contaminé, un squatina japonica, avait 24 Bk/kg. Mais en janvier, un autre squatina japonica atteignait 258 Bq/kg. Le seul poisson pêché en février 2018, un triglidae, atteignait, quant à lui 358 Bq/kg. Il s’agit, dans les deux cas, de poissons qui vivent dans les fonds marins et qui se contaminent via la chaîne alimentaire.
Dans le port au pied de la centrale, les poissons sont plus fréquemment contaminés. Voir les résultats publiés en décembre 2017, et en janvier, février 2018. En février, tous les spécimens étaient contaminés avec une valeur maximale de 283 Bq/kg.
TEPCo fait aussi contrôler le strontium dans quelques spécimens. Les derniers résultats publiés en décembre 2017 font apparaître une contamination systématique en strontium-90 dans les poissons aussi contaminés au césium, mais avec une concentration beaucoup plus faible. Il y a aussi quelques données relatives au tritium qui sont très faibles.