Le gouvernement est à la peine pour le site d’entreposage des déchets issus de la décontamination qu’il veut installer à Ôkuma et Futaba. Il voulait acheter les terrains mais certains propriétaires ne veulent pas vendre. Le gouvernement a promis que les déchets n’y resteront pas plus de trente ans et qu’il trouverait un site de stockage définitif en dehors de la province de Fukushima. Mais les propriétaires en question n’y croient pas, bien entendu. Qui va accepter ces déchets près de chez lui ? Ils ne veulent donc pas vendre de peur que ce stockage devienne définitif.
Le gouvernement a donc renoncé à l’achat et va louer les terrains en question. Il a besoin de 16 km2 pour y mettre entre 16 et 22 millions de mètres cube et espère toujours commencer les travaux en janvier 2015. Il va aussi augmenter le soutien aux personnes évacuées, mais les paroles du ministre de l’environnement, qui a expliqué que l’argent viendrait à bout des réticences. (Une telle gaffe n’est pas une surprise. Avoir mis une telle personne à l’environnement est symptomatique du peu de considération de ce poste, même après une catastrophe écologique d’une telle ampleur.)
Les deux communes sont classées dans la zone de retour difficile à cause des niveaux de contamination. 17 000 personnes ont dû les quitter.