Des familles ayant un enfant ayant un cancer de la thyroïde découvert après la catastrophe de Fukushima se sont regroupées en association. Il y a cinq familles qui appellent d’autres à les rejoindre. Il s’agit d’une étape importante car les parents ont plutôt tendance à se cacher par crainte de la stigmatisation. « Je n’ai pu en parler à personne. Le médecin est notre seul interlocuteur, mais les visites pour les examens ne durent que 5-6 minutes et il est difficile de discuter », a témoigné à visage caché un père lors de la conférence de presse, selon l’AFP reprise par Le Point. « Nous ne savons pas du tout à qui demander conseil et, de ce fait, nous disposons de très peu d’informations sur le cancer de la thyroïde et ses conséquences », ajoute-t-il. « Pour plusieurs raisons, dont la peur des regards extérieurs, les familles se sont enfermées dans l’isolement. »
Ces familles réclament l’inversion de la charge de la preuve, à savoir un soutien sauf si l’on peut démontrer que la catastrophe n’est pas à l’origine de la maladie. « L’accident de Fukushima a entraîné des rejets massifs d’éléments radioactifs dans la nature. Nous avons été irradiés et il n’y a rien qui nous prouve à ce jour que cette catastrophe ne soit pas la cause des cancers », rapporte Le Matin.
Voir leur site internet en japonais.
Rappelons, qu’à ce jour, il y a déjà 166 cas suspectés ou confirmés et que c’est plus que ce qui est observé ailleurs et que les autorités japonaises nient le lien avec les rejets radioactifs.