Les muons, ces particules cosmiques, ont été utilisés pour radiographier deux des réacteurs de Fukushima daï-ichi, confirmant ainsi la fusion des cœurs. Pour le réacteur n°2, c’est l’université de Nagoya qui a effectué le travail. Cette même équipe affirme qu’il est fort probable que 70 à 100% du cœur de ce réacteur a fondu. Où est passé le corium, c’est la dire le cœur fondu ? Il n’est pas encore possible de répondre à cette question. TEPCo estime qu’une partie est restée dans la cuve du réacteur.
Les chercheurs de l’université de Nagoya doivent présenter leurs résultats lors d’un congrès de la société japonaise de physique à Ôsaka. Pour arriver à ces conclusions, ils ont comparé le réacteur n°2 au réacteur n°5. Voir une ancienne présentation de cette équipe, qui montre la technologie utilisée.
TEPCo, qui a déjà montré que tout le cœur du réacteur n°1 a percé la cuve, veut à son tour radiographier le réacteur n°2 avec des muons, mais le détecteur qu’elle a fait développer est trop grand et peut pas être utilisé…