Au début la de la catastrophe nucléaire, l’exposition des personnes sur place était beaucoup plus élevée qu’actuellement. La limite de dose a été fixée à 250 mSv, contre un maximum de 100 mSv en 5 ans en temps normal. Les limites normales ont été rétablies en décembre 2011.
20 000 personnes environ ont été exposées aux radiations durant ces 9 premiers mois. Comme nous l’avons déjà signalé, la Radiation Effects Research Foundation, qui a suivi les personnes irradiées à Hiroshima et Nagasaki, voulait suivre la santé d’environ 80% de ces travailleurs. Mais, au mois de janvier 2018, elle n’a pu ausculter que 7 000 d’entre eux, soit 35%. Ce taux était semblable pour la première cohorte constituée des 2 000 travailleurs les plus exposés.
Pour les autres, 35% ont ignoré les invitations, 17% les ont refusées et 8,5% n’ont pu être joints. Ils avancent la difficulté à prendre un jour de congés pour cela, ou l’éloignement des centres médicaux. D’autres n’en voient pas l’intérêt. Etre suivi ne va pas protéger leur santé.