La commission d’enquête mise en place par le gouvernement avait auditionné 772 personnes qui étaient restées secrètes jusqu’à ce que l’Asahi publie des extraits de l’audition de l’ancien directeur de la centrale.
Le gouvernement a finalement fini par accepter de publier une partie de ces témoignages après avoir retiré certains aspects. 127 nouveaux témoignages viennent d’être rendus publics avec l’accord des personnes interrogées, portant à 202 leur nombre total. Le gouvernement s’était engagé à tout publier d’ici la fin de l’année, mais il fait face à l’opposition de cadres de TEPCo et d’autres qui refusent de donner leur accord.
Selon les médias japonais, un cadre de TEPCo à Tôkyo pensait que la partie supérieure du cœur du réacteur n°1 avait fondu mais que la compagnie a évité d’utiliser le mot « fusion » pour éviter la confusion. La compagnie n’admettra la fusion des réacteurs 1, 2 et 3 qu’en mai 2011.
D’autres soulignent le manque de communication interne. Une des personnes de la cellule de crise dit ne pas avoir été informée que le système de refroidissement du réacteur n°1 était arrêté le premier jour.