Baisse envisagée des subventions en cas de réacteurs à l’arrêt

Le Ministère de l’économie envisage de couper dans les subventions aux communes hébergeant une centrale nucléaire si les réacteurs sont à l’arrêt. Pour le moment, si les réacteurs sont arrêtés pour des raisons de sûreté, il est supposé que le taux d’utilisation opérationnel du réacteur est de 81%. Avec les nouvelles règles, ce sera le taux effectif moyen enregistré avant la catastrophe de 2011. C’était 70% en moyenne.

Ce baisse sera appliquée aux réacteurs à l’arrêt pour raison de sûreté, ce qui est le cas de 100% du parc actuel. Il va donc y avoir une baisse des subventions à partir de 2016.

Le but est affiché est que les subventions, qui sont indexées sur le taux moyen d’utilisation sur deux ans, ne soient pas inférieures en cas de redémarrage. Ce sera un an et demi avec les nouvelles règles. Il s’agit aussi d’encourager les élus locaux à accepter le redémarrage. Mais ce n’est pas de ce côté là qu’il y a des oppositions car la dépendance est forte.

Pour Mihama, par exemple, 40% du budget de la commune vient du nucléaire. Comme deux réacteurs ont été arrêtés définitivement, les subventions vont être divisées par deux à partir de 2016. Cette nouvelle règle implique une diminution supplémentaire qui inquiète.