Un travailleur contaminé à la centrale de Fukushima daï-ichi

Un travailleur sous-traitant qui démantelait une cuve ayant contenu de l’eau contaminée aurait eu les cavités nasales légèrement contaminée. Cela aurait entraîné une dose de 0,01 millisievert qui vient s’ajouter à l’irradiation externe. Comme il portait un masque de protection, une enquête est en cours pour comprendre comment cela a pu avoir lieu.

Par ailleurs, les dernières données sur les doses prises à la centrale accidentée sont ici en ligne. Au 31 juillet 2017, 17 141 travailleurs ont été exposés aux rayonnements ionisants depuis le 1er avril 2016, dont 15 366 sous-traitants (90%) qui prennent l’essentiel de la dose collective. En juillet 2017, la dose moyenne prise par les sous-traitants était de 0,37 mSv et celle de des employés de TEPCo, trois plus faible, avec 0,12 mSv. Extrapolé sur un an, cela donne 4,4 mSv pour les premiers et 1,44 pour les seconds sachant que la dose annuelle moyenne à ne pas dépasser est de 20 mSv pour les travailleurs. C’était plus en juin 2017…

La dose la plus élevée du mois de juillet 2017 est de 9,77 mSv et c’est un sous-traitant. C’était 12,90 mSv en juin 2017.

En dose cumulée entre le 1 avril 2016 et le 31 juillet 2017, la dose externe la plus élevée est de 52,04 mSv ce qui est plus que la dose annuelle permise qui est de 50 mSv. Ils sont 4 à avoir dépassé cette limite annuelle, tous sous-traitants. 499 autres, tous sous-traitants, ont reçu une dose externe cumulée comprise entre 20 et 50 mSv.

Le personnel reste exposé à des doses beaucoup plus élevées que ce que l’on peut observer dans une centrale en fonctionnement. Les employés de TEPCo ont pris, entre avril 2016 et juillet 2017 une dose collective cumulée de 2,71 hommes.sieverts et les sous-traitants, de 57,3 hommes.sieverts.