D’une hauteur de 120 m, la cheminée de rejet des réacteurs 1 et 2 est source d’inquiétude car elle a été fragilisée par le séisme et l’explosion hydrogène du réacteur n°1. Comme elle a servi à une partie des rejets radioactifs lors de l’accident elle est fortement contaminée. En décembre 2013, un point chaud extrême était découvert à proximité. Le débit de dose à 10 m du sol était de 3,6 mSv/h. Evidemment, cette contamination diminue avec le temps, mais elle demeure élevée. En octobre 2015, il y avait encore 2 000 mSv/h au pied. Les images mises en ligne à l’époque montraient une dégradation de la structure qui rouille. Il y a aussi eu des images de l’intérieur mises en ligne en octobre 2016, qui ne montraient rien…
Un effondrement suite à un séisme pourrait entraver les travaux à proximité en posant des problèmes d’accès. Selon l’Asahi, TEPCo va débuter le démantèlement de la partie haute de la cheminée le 20 mai prochain. Les travaux se feront à l’aide d’engins télécommandés : un appareil pendu à une grue va découper la cheminée morceau par morceau. Le poste de contrôle est dans un bus à 200 m de là.