Comme annoncé, TEPCo a inséré un robot nettoyeur sur la passerelle située dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Il est équipé d’un chasse-neige à l’avant, de deux caméras et d’un jet d’eau sous pression.
Le robot n’a pu nettoyer que sur un mètre au lieu des 5 espérés. Selon le document en japonais mis en ligne par TEPCo, par endroits, les dépôts étaient plus adhérents que ce qui était prévu, ce qui a ralenti la progression du robot. Il y a des zones où le robot ne pouvait pas avancer. Il y a jusqu’à 2 cm de dépôts qui peuvent être de l’isolant et de la peinture qui ont fondu avant de se coller à la passerelle. Lors d’une première tentative, la pompe à eau n’avait pas fonctionné.
Après deux heures d’activité, les caméras se sont obscurcies et le robot a été rapidement retiré. TEPCo pense que c’est dû aux taux de radiation extrêmement élevés. La caméra ne peut supporter qu’une dose cumulée de 1 000 Sv environ. L’analyse des images donne un débit de dose approximatif de 650 Sv/h. C’est encore plus que la valeur record d’il y a quelques jours (530 Sv/h). La compagnie hésite à envoyer le robot mesureur, nommé “scorpion”, car il pourrait ne prendre des données que pendant deux heures seulement.
Ce n’est pas sous la cuve que les débits de dose sont les plus élevés et TEPCO ne comprend pas pourquoi.
TEPCo a mis en ligne une nouvelle série de photos et une vidéo. La vidéo montre l’ampleur et la difficulté de la tâche attendue pour ce petit robot.
Mise à jour du 10 février : TEPCo a publié un communiqué de presse en anglais, accompagné des mêmes photos et vidéo et de la note technique.