Prix fossile pour le Japon

Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 1,6% en 2013 par rapport à l’année précédente. Avec 1 395 millions de tonnes de carbone, c’est le plus fort rejet depuis 1990, date à partir de laquelle le Japon a commencé à compter. Le rejet de 2013 est de 10,6% plus élevé que celui de 1990.

Le pays s’est engagé à baisser ses rejets à -3,8% par rapport au niveau de 2005 d’ici 2020. Il est à +1,3%. Cet engagement constitue un recul par rapport à un précédent engagement. A noter que les émissions de CO2 dues aux transports et ménages ont légèrement baissé.

Le gouvernement met en avant l’arrêt du parc nucléaire mais ne fait pas grand-chose pour faire baisser la consommation d’énergie. Pour cela, il a calculé le niveau d’émission si les réacteurs nucléaires avaient fonctionné comme en 2010 et a trouvé 9,4% de moins qu’en 2005. Mais le parc actuel ne pourra jamais entièrement redémarrer.

Le Réseau Action Climat a remis au Japon le « prix fossile » pour son investissement dans les énergies fossiles dans les pays en développement, dont l’Indonésie.