Politique de rachat de l’électricité renouvelable

Petit résumé de la situation : en juillet 2012, le gouvernement de l’époque a introduit un tarif de rachat favorable pour les énergies renouvelables afin de favoriser leur développement. Il voulait passer de 10 à 20%. Les 10 compagnies qui commercialisent l’électricité doivent acheter cette électricité auprès des producteurs qui en feraient la demande pour la distribuer et la vendre aux consommateurs. Seulement, elles préfèrent favoriser leur production, plus lucrative pour elles. Et les réseaux électriques n’ont pas été conçus pour cette production décentralisée.
Face au boom des investissements dans le renouvelable, cinq compagnies d’électricité (Hokkaïdô Electric Power Co., Tôhoku Electric Power Co., Shikoku Electric Power Co., Kyûshû Electric Power Co. et Okinawa Electric Power Co.) ont donc arrêté d’accepter les demandes de raccordement sous prétexte de menaces sur le réseau et la stabilité de l’approvisionnement. Le solaire, par exemple, produit beaucoup la journée et pas la nuit. Il faut donc compenser une partie de l’énergie solaire quand il n’y a pas de soleil, ce qui est plus complexe à gérer.
Le ministère de l’économie s’est penché sur le dossier et veut changer les règles. Jusqu’à présent, les compagnies d’électricité pouvaient refuser d’acheter l’électricité renouvelable 30 jours par an, sans compensation pour le fournisseur. Ce sera désormais possible sur une base horaire en prévenant le fournisseur un jour avant, même pour les petits producteurs, comme les particuliers. C’était seulement pour les installations produisant plus de 500 kWh jusqu’à maintenant. En revanche, les compagnies d’électricité ne pourront plus fixer de limite, sauf pour deux d’entre elles : celles de Kyûshû et celle du Tôhoku où ce sera environ 50% de ce qui a été demandé. Cette dernière privilégiera les initiatives de la province de Fukushima.
Ces nouvelles règles devraient être confirmées d’ici la fin de l’année.