Plusieurs records de la contamination

TEPCo a annoncé avoir mesuré 4 700 Bq/L dans l’eau souterraine à 25 m de profondeur d’un puits de contrôle situé près du réacteur n°1 (prélèvement du 4 juin). La pollution s’enfonce donc et trouve par là un autre chemin d’accès à l’océan. TEPCo a dit vouloir accélérer les travaux de barrière.
La NRA est venue pour inspecter les travaux de construction du mur gelé souterrain en amont des réacteurs. En aval, il s’agit seulement de test de mur de glace dans les galeries souterraines inondées. Tant que ce test n’est pas concluant, il n’est pas question de construire le mur partout a expliqué la NRA.

Autres records de contamination de l’eau :
–    deux records battus dans l’eau de mer prélevée entre le rivage et la barrière marine, avec des contaminations bêta total de 140 et 610 Bq/L (prélèvements du 23 juin 2014).
–    l’eau pompée en amont pour être rejetée dans l’océan vient de battre un nouveau record de contamination en tritium dans le puits n°12 : il y a maintenant 2 100 Bq/L (prélèvement du 23 juin 2014). Le prélèvement du 19 juin dans ce même puits a été contrôlé par un labo tiers : là où TEPCo trouvait 1 800 Bq/L, le labo tiers trouve 2 000 Bq/L. Les incertitudes ne sont jamais indiquées.
TEPCo ne communique pas sur l’effet de se pompage en amont. Fait-il baisser les infiltrations d’eau souterraine dans les sous-sols des réacteurs ? Si oui, de combien ? Ce silence n’est pas de bon augure.
A titre de comparaison, TEPCo ne s’autorise pas à rejeter dans l’océan une eau qui contiendrait plus de 5 Bq/L en bêta total. C’est 1 500 Bq/L pour le tritium. L’eau du puits n°12 est diluée avec celle des puits voisins avant rejet.