Le gouvernement devrait fixer la part du nucléaire dans le futur mix énergétique du Japon en 2015 pour la conférence sur le climat qui aura lieu à Paris. S’il a choisi cette occasion, c’est qu’il veut présenter un chiffre élevé, mais, pour le moment, c’est 0% et cela jusqu’à l’an prochain au minimum. C’était 30% de l’électricité avant la catastrophe, mais si un tiers du parc redémarre, ce sera déjà beaucoup vu son état actuel. Ce qui signifie qu’un chiffre supérieur à 10% semble complètement irréaliste.
La population japonaise continue, majoritairement, à vouloir que le pays renonce définitivement à cette énergie.
Pendant ce temps là, la NRA a décidé de ne pas instruire le dossier de demande de redémarrage de la centrale de Shika (Ishikawa) qui vient d’être déposé, avant que le statut de la faille qui passe sous la centrale soit clarifié. En revanche, l’exploitant pourra assister aux réunions entre la NRA et les exploitants à propos de la sûreté et des dossiers à soumettre.
La NRA avait déjà pris une décision similaire à propos de la centrale de Higashidôri à Aomori.