L’autorité de sûreté nucléaire japonaise, la NRA, a admis l’idée d’augmenter la limite maximale admissible de dose pour les travailleurs du nucléaire en cas d’accident. Mais elle n’a pas fixé de valeur.
Actuellement, c’est 100 mSv et cela avait été augmenté à 250 mSv durant les neuf premiers mois de la catastrophe. C’est toujours 250 mSv pour certaines personnes qui ne pourraient plus entrer sur le site de la centrale de Fukushima daï-ichi sans cette limite élevée. La limite de 100 mSv est donc considérée comme peu réaliste.
Une étude internationale va être faite pour fixer le niveau et voir comment obtenir le consentement a priori des travailleurs concernés. Il ne faut pas oublier les sous-traitants qui sont, de loin, les plus nombreux et qui prennent les plus fortes doses. Comment obtenir leur accord en cas d’emploi précaire ?