Les autorités régionales de Fukushima ont entamé la deuxième vague de dépistage du cancer de la thyroïde chez les 385 000 enfants de la province. 8 enfants sur 75 000 chez qui l’on n’avait pas détecté de cancer lors de la première échographie sont suspectés d’avoir un cancer après un deuxième examen. C’est quatre de plus que la dernière fois. Parmi eux, il y a un cas confirmé. Les 7 autres vont subir d’autres examens médicaux. Ils avaient entre 6 et 17 ans au moment des rejets radioactifs massifs. Les tumeurs font entre 6 et 17,3 mm. Ces enfants étaient classés dans les catégories A lors du premier dépistage, signifiant “pas de problème” (5 en A1 et 3 en A2).
Selon une reconstitution des doses reçues pour 6 de ces enfants à partir d’un questionnaire, 2 auraient reçu une dose inférieure à 1 mSv durant les quatre premiers mois de la catastrophe, 3 moins de 1,5 mSv et un 2,1 mSv.
Par ailleurs, sur les 75 000 enfants ayant subit une deuxième échographie de la thyroïde, 611 sont classés B et vont subir des examens complémentaires. Parmi eux, 441, ou 72,2%, avaient été classés A lors de la première campagne.
A l’issue de la première campagne de dépistage, 86 enfants avaient un cancer confirmé et 23 autres sont suspectés d’en avoir un sur 368 000 enfants auscultés. C’est de plus que la dernière fois car les autorités continuent d’accepter des “premiers examens”. Il y a toujours un cas qui s’est révélé être bénin après l’intervention chirurgicale.
Les autorités médicales continuent à affirmer qu’elles pensent que ce n’est pas lié à la catastrophe nucléaire.
Voir la page officielle en japonais. Les données ont été partiellement traduites en anglais sur ce site non officiel. Ajout du 25 février 2015 : données officielles en anglais.