Nationalisation d’un site d’enfouissement de déchets radioactifs

Une fois l’ordre d’évacuer levé et les habitants rentrés, la vie dans les territoires contaminés devrait produire des déchets ordinaires qui peuvent être radioactifs. Ils devraient être pris en charge dans une filière spéciale si leur contamination en césium dépasse 8 000 Bq/kg. Il y a aussi des boues de station d’épuration, de la paille de riz contaminée, plus des débris du tsunami contaminés.

Il est prévu d’enfouir ces déchets à Tomioka sur un site de stockage de déchets industriels existant, qui appartient actuellement à Fukushima Ecotech. Le site a été retenu en 2013, mais les autorités locales ont demandé au gouvernement de l’acheter pour en prendre la responsabilité. Ce dernier vient d’accepter. Le ministre de l’environnement a aussi annoncé des mesures d’accompagnement économique au gouverneur de Fukushima, au maire de Tomioka et à celui de Naraha, commune traversée par la route d’accès.

Les déchets stockés sur ce site auront une contamination en césium comprise entre 8 000 et 100 000 Bq/kg. Les plus radioactifs devraient être coulés dans des fûts en ciment.