Le gouvernement maintient une position ambiguë sur le nucléaire. D’un côté, il se déclare déterminé à faire que la part du nucléaire soit la plus faible possible et d’un autre, il affirme qu’il s’agit d’une énergie de base importante. Avec zéro réacteur en fonctionnement, la part du nucléaire est actuellement la plus faible possible…
Chaque côté lui réclame donc des engagements chiffrés, mais il est bien ennuyé pour plusieurs raisons : c’est un sujet polémique sur lequel il n’y aura jamais de consensus et donc, politiquement, il vaut mieux être flou. Et il ne sait toujours pas combien de réacteurs seront autorisés à redémarrer in fine.
Le ministre de l’industrie vient de s’engager à clarifier la situation avant l’été 2015. Cette annonce est aussi pour montrer que le gouvernement ne s’est pas endormi sur le dossier alors que le premier ministre a dissous le parlement et convoqué des élections pour le 14 décembre prochain. Et puis, il y a la conférence internationale sur le climat à Paris. Il faudra bien être plus clair.