T. Mousseau et A. P. Møller, spécialistes de l’impact de la pollution radioactive sur les écosystèmes, viennent de publier une nouvelle étude, avec d’autres collaborateurs, sur les oiseaux de la zone interdite autour de Tchernobyl.
Si j’ai bien compris, ils ont étudié plusieurs paramètres biologiques qui permettent d’évaluer la santé des oiseaux (ADN, couleur du plumage et anti-oxydants) et il apparaît que les oiseaux les plus exposés sont en meilleure forme. Alors que les oiseaux étaient en moins bonne santé il y a quelques années ou actuellement autour de Fukushima, ils en déduisent qu’une sélection naturelle est à l’œuvre, rendant les animaux plus résistants aux radiations.
L’étude est ici.