Les chiffres officiels de janvier 2014 de la province de Fukushima indiquent qu’il y a 89 491 évacués vivant dans des logements temporaires de la province, plus 48 364 ailleurs. Il faut ajouter les évacués « volontaires », qui ont décidé de partir même s’ils ne vivaient pas dans une zone à évacuer. Ils n’acceptent pas la limite de dose fixée par les autorités pour délimiter ces zones. Leur nombre n’est pas connu, mais la presse parle de 35 000 personnes.
Leur situation est précaire : certains vivent dans des mobil-homes, d’autres dans des logements prêtés par les communes d’accueil. La procédure de prêt de logement est prévue par les autorités suite à une catastrophe. Elle n’est supposée durer que deux ans. Face à la situation actuelle, le prêt a été prolongé d’un an, puis encore d’un an. Mais les réfugiés ne savent pas jusqu’à quand cela va durer. Quand pourront-ils rentrer ? Jusqu’à quand peuvent-ils bénéficier de leur logement temporaire ?
Ils réclament une plus grande stabilité pour leur permettre de se fixer, de chercher du travail et pour que les enfants sachent à quoi s’en tenir à propos de leur école.
Un groupe d’évacués vivant à Tôkyô vient d’adresser une pétition avec 16 000 signatures au premier ministre pour lui demander un soutien à long terme.