Il y a un an, le premier ministre japonais déclarait devant le comité international olympique que la situation était « sous contrôle » en ce qui concerne les fuites en mer d’eau contaminée. Un an plus tard, TEPCo a reconnu que le pompage en amont dans les nappes phréatiques ne servait à rien, que le mur gelé dans une galerie souterraine n’a pas pris et, maintenant, que la station de traitement des eaux contaminées, ALPS, n’est toujours pas au point. Outre des pannes à répétition, ses performances ne sont pas à la hauteur des espérances pour quatre éléments.
TEPCo veut donc installer une nouvelle ligne test pour ALPS, avec une meilleure protection contre les fuites et une unité de décontamination supplémentaire pour ces quatre éléments.
Tout doit fonctionner pour décembre 2014 et pouvoir traiter 2 000 m3/jour. Mais cela fait des mois et des mois que la station ALPS est pour bientôt. Les premiers tests ont eu lieu en mars 2013.
En attendant, les fuites en mer continuent et l’eau continue de s’accumuler dans des cuves. Il y en a maintenant 367 000 m3 auxquels il faut ajouter ce qu’il y a dans les sous-sols des réacteurs, bâtiments turbine, galeries souterraines…