Le quotidien suisse, Le Temps, a mis en ligne un article sur le déclin des oiseaux à Fukushima, qui est réservé aux abonnés. Merci à l’ACROnaute qui nous l’a envoyé.
Timothy Mousseau y rapporte ses derniers résultats sur la biodiversité dans les zones contaminées. Premier constat, la population des 14 espèces d’oiseaux étudiées diminue avec le temps. La biodiversité aussi. Le déclin est plus fort dans les zones où la radioactivité est élevée. Aucun chiffre n’est donné car les données sont encore en cours d’analyse. Ces résultats corroborent ceux des environs de Tchernobyl où des taches blanches ont aussi détectées sur des hirondelles. La Wild Bird Society du Japon aurait observé des taches similaires sur une quinzaine d’individus au Japon.
Zbyszek Boratynski, de l’université de Porto, rapporte, quant à lui, avoir observé une augmentation des problèmes de cataracte chez les rongeurs, aussi bien à proximité de la centrale de Tchernobyl que de celle de Fukushima. La taille du cerveau et la couleur du pelage seraient aussi affectés.