Déchets de haute activité : enfouissement géologique sous-marin envisagé

Le Japon n’a pas réussi à trouver de site pour enfouir les déchets nucléaires de haute activité car aucune région ne s’est portée candidate. Le gouvernement actuel a décidé de renverser la procédure : d’abord sélectionner une formation géologique puis convaincre les riverains. Ce n’est pas gagné. Même pour les déchets issus de la décontamination, beaucoup moins radioactifs, l’opposition est forte. Alors le groupe d’experts mis en place par le ministère de l’industrie vient de suggérer d’enfouir les déchets les plus radioactifs dans une formation géologique sous-marine à moins de 20 km de la côte ! Un groupe de travail va étudier cette option.

Il y aurait moins d’écoulements d’eau souterraine et l’accès par bateau serait pratique.

Le groupe a exclut toute zone située à moins de 15 km d’un volcan ou à proximité d’une faille active.

L’Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), quant à elle, veut revoir les règles pour l’enfouissement des déchets de faible et moyenne activité à vie courte. Les règles actuelles imposent une profondeur de 50 m minimum. La NRA veut passer à 70 m minimum. Elle va consulter les compagnies d’électricité puis décider avant la fin mars 2016.