Suite à l’alerte d’une famille dont l’enfant avait été victime de brimades à l’école (ijimé), d’autres cas étaient apparus dans les médias. Le gouvernement a donc lancé une étude nationale entre décembre 2016 et mars 2017 et a reçu des réponses de 11 800 personnes déplacées. Il a ainsi trouvé 129 cas pendant l’année fiscale 2016 et 70 cas supplémentaires pour les années qui précèdent. Parmi eux, 13 cas sont clairement liés à la triple catastrophe. Il s’agit surtout d’enfants du primaire à qui l’on a dit de retourner à Fukushima ou que l’on a accusé d’être radioactifs. Il n’a pas de lien clair pour les autres cas.
Le ministère reconnait que des cas de brimades aient pu lui échapper, mais il n’a pas l’intention de poursuivre l’étude. Le ministre de l’éducation a appelé à plus de compassion envers les victimes de la catastrophe nucléaire.
Et la presse de citer quelques exemples de propos déplacés : “la centrale nucléaire a explosé à cause de personnes comme toi”, ou “ne t’approche pas car je ne veux pas être contaminé”.
Comme le note l’Asahi, des ministres de la reconstruction ou de l’environnement ont tenu des propos du même niveau par le passé.