Le docteur Keith BAVERSTOCK critique, dans cette note en anglais et japonais, le rapport de l’UNSCEAR sur la catastrophe de Fukushima. Il regrette les conclusions hâtives alors que l’on n’a pas tous les éléments, le rôle de l’AIEA qui n’a pas transmis toutes les informations utiles et qui n’a rien trouvé à redire quand les autorités japonaises ont minimisé l’ampleur de la catastrophe dans les premières semaines. Rappelons qu’il a fallu un mois pour que l’accident soit classé au niveau 7 de l’échelle INES et encore plus pour que TEPCo admette qu’il y a fusion des cœurs nucléaires. L’AIEA n’a rien trouvé à redire.
Faute d’informations fiables sur les premiers jours, où l’exposition était la plus forte, il est difficile de tirer des conclusions définitives.
Le rapport de l’UNSCEAR ne donne que des doses moyennes pour certaines catégories de population sans évaluer la dispersion des résultats.
Keith BAVERSTOCK critique aussi l’évaluation de la dose des habitants d’Iitaté, évacués très tardivement. Le modèle employé est, selon lui, adapté à un mode de vie urbain, pas un mode de vie rural avec consommation de sa propre production.