Contamination de l’eau souterraine

En amont des réacteurs, mais en aval des cuves, où l’eau est pompée pour être dérivée vers l’océan, la contamination en tritium du puits n°10 bat son propre record et atteint 900 Bq/L (prélèvement du 23 mars). C’est moins que la limite de 1 500 Bq/L que TEPCo s’est fixée pour le rejet en mer.

Un peu plus en amont, dans le puits E-9, où la contamination bêta total avait soudainement augmenté, elle y est toujours élevée, de l’ordre de 2 000 Bq/L (voir, par exemple, le prélèvement du 27 mars). Près de la zone G des cuves, c’est la contamination en tritium qui demeure élevée, avec 2 400 Bq/L dans le prélèvement du 15 mars, par exemple.

Enfin, au pied des réacteurs, même s’il n’y a plus de records battus, la contamination de l’eau souterraine reste beaucoup plus élevée : elle atteint 620 000 Bq/L en bêta total dans le puits 1-6, dont 540 000 Bq/L de strontium (prélèvement du 2 mars). Celle en tritium atteignait 150 000 Bq/L ce jour là.