Césium près de la côte Ouest des Etats-Unis

Le Woods Hole Oceanographic Institute a lancé une surveillance citoyenne de la radioactivité dans l’eau du Pacifique le long des côtes américaines, à l’instar de ce que fait l’ACRO en France. La grande différence est que l’ACRO ne fait pas payer ses préleveurs volontaires, cet Institut, si.
Les premiers résultats sont ici en ligne. L’institut trouve une contamination systématique en césium 137, de l’ordre de 1,1 à 1,5 Bq/m3, soit 0,001 1 à 0,001 5 Bq/L en 2014. Le césium 134, qui disparaît plus vite grâce à sa période radioactive de 2 ans, est indétectable, sachant que la limite de détection annoncée est de 0,2 Bq/m3.
La contamination en césium 137 est donc très probablement beaucoup plus ancienne que l’accident de Fukushima : essais nucléaires atmosphériques et rejets de l’industrie nucléaire américaine.
A noter qu’en 2011, les quelques mesures qui ont été faites font parfois apparaître une contamination une peu plus forte en césium 137 et la présence de césium 134. Il avait donc une contribution des rejets aériens, massifs en 2011, qui sont partiellement retombés dans l’océan et sur le sol américain qui a été lessivé par la pluie.