Centrale d’Onagawa : plus de 4 000 erreurs dans des rapports d’inspection

Après le séisme de mars 2011 et la catastrophe nucléaire, Tôhoku Electric a mené une inspection poussée du réacteur n°2 de sa centrale d’Onagawa (Miyagi) afin d’obtenir l’autorisation de le redémarrer. Mais, l’an dernier, la NRA, l’autorité de sûreté nucléaire japonaise, a trouvé l’inspection peu rigoureuse et a demandé à l’exploitant de revoir sa copie. La compagnie a donc vérifier tous les rapports d’inspection depuis août 2011 et a trouvé pas moins de 4 188 erreurs ! Parfois, il était écrit « pas de problème », même pour des pièces inexistantes. D’autres fois, c’est une erreur de référence ou n° de série.

Le PDG de la compagnie s’est excusé, comme d’habitude au Japon, mais a assuré que cela ne remettait pas en cause la sûreté de l’installation. Pourquoi faire des inspections alors ?

De son côté, la Japan Atomic Energy Agency, équivalent japonais du CEA, a ignoré une alarme pendant un an, laissant son réacteur de recherche d’Ibaraki fuir. Elle a été tancée par la NRA.