Après que le premier ministre ait déclaré que la situation était sous contrôle devant le Comité olympique en septembre 2013, TEPCo s’était engagée à traiter toute l’eau contaminée d’ici la fin mars 2015. Comme la station ALPS a accumulé les déboires, la compagnie s’est rabattue sur le retrait de césium qui est effectué depuis le début avec Sarry et du strontium uniquement. Ces deux radioéléments dominent la contamination. Mais même avec ce traitement réduit, il est rapidement apparu qu’il ne serait pas possible de tenir l’engagement essentiellement moral. En janvier dernier, c’est même devenu officiel.

Le PDG de Fukushima Daiichi Decontamination & Decommissioning Engineering Co., la filiale de TEPCo en charge du démantèlement, avance maintenant un nouveau calendrier : le retrait du strontium des 200 000 m³ d’eau qui reste à traiter devrait être terminé en mai de cette année et le traitement complet, avec ALPS, après mai 2016.