Plusieurs records de la contamination de l’eau

Très nombreux records de contamination de l’eau souterraine :
–    dans le puits 3-2, situé en aval des réacteurs, il y a maintenant 2 300 Bq/L en bêta total. Il y a aussi 16,7 Bq/L en césium. Un record de contamination en césium est aussi battu dans le puits de pompage voisin avec 6,7 Bq/L. La contamination bêta total du puits 2-7 est passée à 940 Bq/L, sa plus forte valeur (prélèvements du 23 avril 2014).
–    dans le puits 1-8, il y a maintenant 17 000 Bq/L en tritium. Dans le 1-14, c’est la contamination bêta total qui atteint sa valeur la plus élevée avec 2 000 Bq/L. Il y a aussi 14 Bq/L d’Antimoine 125 (Sb125) dans l’eau du puits 1-16 (prélèvement du 21 et 24 avril 2014).
–    après des records battus 3 jours consécutifs, la contamination en tritium de l’eau du puits E-3, situé en aval des cuves, mais en amont des réacteurs, baisse légèrement à 6 500 Bq/L (prélèvement du 23 avril 2014).
–    près de la cuve qui a débordé en février dernier, les contrôles dans le puits G3 sont rares mais restent à la hausse. Un nouveau record vient d’être battu avec 320 Bq/L en tritium (prélèvement du 23 avril 2014).

Par ailleurs, TEPCo pompe l’eau souterraine en amont des réacteurs et la stocke dans des cuves tampon avant de d’espérer la rejeter en mer. La contamination de l’eau des cuves est donnée et comparée aux valeurs limites de rejet que la compagnie s’est fixées. Cela montre bien que TEPCo compte sur l’effet dilution pour le puits le plus contaminé. Les valeurs obtenues par le labo tiers sont aussi données (prélèvement du 15 avril 2014).