On s’en souvient, au début du mois de juillet 2014, le refroidissement de la piscine du réacteur n°5 a dû être arrêté suite à une fuite sur le circuit d’eau de mer. Comme il faut plusieurs jours à l’eau de la piscine pour atteindre la température limite autorisée de 65°C, cela n’était pas très grave. L’IRSN a tout de même consacré une note au sujet, sans que l’on sache trop pourquoi il a retenu cet événement plutôt qu’un autre. Il n’a même pas intéressé les médias français. La contamination des rizières par les opérations de démantèlement, par exemple, est bien plus grave.
Le refroidissement de la piscine du réacteur n°6 avait aussi dû être arrêté le 11 juillet dernier suite à une fuite sur une vanne.
TEPCo annonce maintenant avoir trouvé une fuite d’eau radioactive sur le circuit de refroidissement de cette même piscine. Cette eau contient 2 000 à 3 000 Bq/L de Cobalt 60. Cette portion du réseau de refroidissement est inutilisée depuis le 6 juillet dernier, suite à la découverte de l’autre fuite. L’eau serait restée dans le réceptacle qui entoure les vannes.
Ce nouvel incident montre que les vannes se détériorent vite et que les contrôles effectués par TEPCo ne sont pas suffisants. TEPCo reconnaît qu’elle doit améliorer ce dernier point.
Photos et explications en japonais.