La station ALPS génère beaucoup de déchets

La station ALPS de traitement des eaux contaminées qui s’accumulent jour après jour à la centrale de Fukushima daï-ichi devait être initialement prête pour septembre 2012. Depuis, on ne compte plus les reports. TEPCo a officiellement admis que ce ne sera pas avant avril 2014, sans donner de date. Il y a eu des problèmes de corrosion après seulement quelques mois de test. TEPCo les aurait réglés et repris les tests. Qu’est-ce qui coince ?

Ex-skf a déniché et partiellement traduit un document officiel sur le site du ministère de l’industrie, où il apparaît qu’ALPS produit trop de boues radioactives.  Une des premières étapes du procédé, qui consiste en une co-précipitation avec des ions fer et carbonates, produit à elle seule 95% des déchets. Le document suggère de remplacer cette étape par un procédé qui utilise une autre technique. Laquelle ? C’est ce qui semble coincer.

Il apparaît que 93% du césium est sous forme de colloïdes et 5% de particules. Le reste est sous forme d’ions. Pour les autres émetteurs bêta, dont le très toxique strontium, 59% est sous forme de colloïdes et 37% de particules.

Et donc l’étape de co-précipitation des boues et particules forme des boues très radioactives pour lesquelles il n’y a pas de solution par la suite. Les résines échangeuses d’ions, qui devaient retirer la majorité des éléments radioactifs, n’en retirent donc qu’une faible partie.